Normes
Nos normes établissent les responsabilités de tous nos membres, les médiateurs familiaux accrédités (AccFM), les médiateurs accrédités pour les aînés (AccEM) et les médiateurs accrédités en protection de l’enfance (CPMed).
En période de conflit familial, les clients ont besoin de savoir que le processus de médiation protège leurs intérêts, leur vie privée et leur sécurité. Nos normes régissent les relations entre les médiateurs familiaux et les clients, le public et tout autre professionnel concerné afin de garantir un processus sûr et adéquat.
Grâce aux normes de pratique et à nos accréditations, nous avons défini l’intégrité, établi les obligations et précisé les connaissances requises pour mener correctement des médiations familiales, pour les aînés et pour la protection de l’enfance.
Les normes de pratique décrivent les qualités fondamentales auxquelles tous les médiateurs doivent adhérer, notamment la bonne conduite et la compétence, la confidentialité, l’équité, la compréhension et le dépistage de la violence conjugale.
Notre Politique sur la violence entre partenaires intimes et les déséquilibres de pouvoir précise comment les médiateurs accrédités procèdent au dépistage de la violence entre partenaires intimes et des problèmes qui nécessitent une adaptation du processus de médiation familiale. La vulnérabilité et l’instabilité inhérentes aux conflits familiaux exigent une vigilance extrême qui devrait être la norme pour tous les praticiens de la médiation familiale. Nos normes permettent aux familles de confier leur avenir au processus de médiation familiale.
Normes de pratique
Les normes de pratique de l’OAFM, constituant un accord pour l’ensemble de l’organisation, ont été créées pour doter les médiateurs familiaux de l’Ontario d’un code de conduite et de normes de professionnalisme. Elle précise les priorités de tous les médiateurs familiaux et régit les relations entre les praticiens, leurs clients et d’autres professionnels.
Dans le cadre de leurs conditions d’adhésion, tous les membres de l’OAFM doivent accepter et respecter les normes de pratique. Elles protègent les principes et l’intégrité de la médiation familiale de même que les intérêts de ceux qui participent volontairement à notre organisation.
Violence entre partenaires intimes et déséquilibre des rapports de force
L’OAFM et ses membres suivent une politique stricte en matière de violence verbale et physique entre les participants à la médiation, surtout lorsque des enfants sont concernés. Notre politique a été créée en 1994 à la suite de rencontres avec de nombreuses organisations et de nombreux professionnels œuvrant dans le domaine de la violence conjugale et la défense des femmes et des enfants.
Les médiateurs familiaux accrédités, spécialement formés pour reconnaître les situations instables s’accompagnant ou pouvant s’accompagner de violence conjugale, peuvent conseiller les parties en conséquence. La médiation familiale ne doit pas être appliquée dans les cas de violence conjugale à moins que le médiateur familial ne soit qualifié pour ces cas particuliers.
Politique relative aux plaintes et aux mesures disciplinaires de l’Association ontarienne de médiation familiale
La présente politique a pour objectif :
- d’établir une procédure pour recevoir, examiner, enquêter et statuer sur les plaintes relatives à une infraction aux règlements ou aux normes de pratique et au code d’éthique professionnelle de l’OAFM;
- de proposer un mécanisme clair, équitable et efficace pour la résolution de telles plaintes;
- de donner l’occasion à un membre et à un client de la médiation de comprendre les événements et les circonstances qui ont mené au dépôt de la plainte; et,
- de maintenir un niveau de compétence et d’adhésion aux normes de pratique et au code d’éthique professionnelle de l’organisation par ses membres accrédités et associés.
Les dispositions de la présente politique et de la procédure qu’elle renferme ne limitent ni n’affectent en aucune façon le droit de toute personne d’exercer ses droits en vertu du Code des droits de la personne RSO 1990, c. H.19.